Un beau texte,
qui m'est cher ... Un des rares textes que je suis capable de réciter par coeur. Si si !
Je voulais le dédier à ceux et celles avec qui j'ai communiqué ces derniers jours, d'une manière si sympathique ma foi. Je voulais les remercier pour cette "jeunesse", cette ouverture d'esprit qu'ils ou elles ont su garder, alors que certains ou certaines la perdent face à l'inconnu ou face à un peu d'originalité.
Juste merci pour vos mots. Merci d'avoir été là. Ils et elles se reconnaîtront. ;-)
La jeunesse n'est pas une période de la vie, elle est un état d'esprit, un effet de la volonté, une qualité de l'imagination, une intensité émotive, une victoire du courage sur la timidité, du goût de l'aventure sur l'amour du confort. On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années ; on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort. Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille. Il demande, comme l'enfant insatiable « Et après ? ». Il défie les événements et trouve la joie au jeu de la vie. Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute, aussi jeune que votre confiance en vous-même, aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous serez réceptif. Réceptif à ce qui est beau, bon et grand. Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini. Et si un jour votre cœur allait être mordu par le pessimisme et rongé par le cynisme, alors puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard…
Samuel ULLMAN.