Pour réfléchir ...
Le monde, s’il était juste et sage
devrait couler vers toi,
Femme magnifique.
Mais le monde est un vieillard sénile
qui sait qu'il va mourir :
Il se fout bien des femmes magnifiques.
Si dans ma poche, mon petit doigt
était celui de dieu
je me ferais pousser des ailes.
Des ailes d’écailles et de cuir,
des ailes pour la bataille.
Et j’irais te chercher sous les montagnes d’humus
où les fous t’ont cachée.
Ils ont mis ton immense lumière,
sous le boisseau
de leurs égos
mais ton rayonnement ne s'est pas éteint.
Ils ne savent plus que faire de toi.
Que faire de ce grand cierge, de cette madona
qui éclaire encore le monde
bien qu’elle semble avoir perdu le combat ?
Alors ils te soustraient à nos yeux
pour mieux t'oublier.
Mais nous, ne sommes pas sourds
et nous t'entendons mourir
comme un lumignon étouffé par l'épaisseur,
de la jungle
d'un pouvoir imbécile.
Ces poèmes viennent du blog Aubes Vives. Cette photo a été choisie car Ingrid y est "Belle et forte", "... un regard splendide, franc, ouvert, intelligent. Elle regarde en face, simplement. Humaine." Merci à l'auteur pour ses mots. A nous de faire quelque chose, peut-être aussi ...