Richesse de la langue française !
Depuis qu’ils sont nés, les mots ont toujours voyagé. Autrefois, ils partaient à pied, à cheval ou prenaient le bateau. Matelots ou capitaines de fameux trois mâts fins comme un oiseau.
Aujourd’hui encore, les mots circulent sans cesse à travers le monde. Import/export. Comme un incessant trafic fait la richesse des langues. Marie Treps s’est intéressée à ces mots voyageurs adoptés par la langue française ou semés aux quatre coins du monde. Elle est l’auteure de deux albums pour les enfants.
Les mots oiseaux est un abécédaire des mots français venu d’ailleurs. On les cueille comme des petits fruits, on les croque à l’envi, et on apprend des tas de choses. Un exemple ? « Bonsaï. Mot d’origine japonaise. D’où vient le bonsaï ? Du Japon. Que veut dire le mot bonsaï ? « Arbre en pot ». »
Lâche pas la patate !, lui, s’intéresse au français parlé ailleurs et à la façon dont il est assaisonné et transformé en Belgique, au Québec, en Suisse, en Nouvelle-Calédonie, en Afrique … C’est passionnant et très rigolo ! Marie Treps nous apprend qu’avoir un gros cou en Belgique signifie exagérer son importance (nous, on dirait avoir les chevilles qui enflent), qu’À fond Loulou dans la caillasse en Nouvelle-Calédonie c’est notre À fond les ballons ; que si, en France, on se met sur son 31 quand on se fait beau, au Québec, c’est sur son 36 !
Ces deux excellents albums pour toute la famille, parus au Sorbier, sont illustrés par Gwen Keraval. Mais Marie Treps a aussi écrit de nombreux ouvrages pour les plus grands, dont Les mots voyageurs ou Le Dico des mots-caresses.
Marie Treps est, ce samedi 16 octobre, au stand de la Maison de l’Europe.
Source : Lemans.maville.com.