Nouvelles : bonnes rédactions 5ème B & D. Bravo à tous !

21 octobre 2009

Nouvelles : bonnes rédactions 5ème B & D. Bravo à tous !

Sujet : écrivez une nouvelle où le personnage principal est un objet, un animal, bref quelque chose ou quelqu’un d’inattendu. À vous de le ou la choisir et de lui faire raconter une aventure insolite … Son identité ne sera dévoilée que par la chute de votre texte.

Drôle de reflet …

C’est le matin ! Comme tout le monde, je me lève, je fais ma toilette … Mais ce matin, dans le salon, dans l’un des miroirs, je remarque que je suis différent. Je ne porte pas les mêmes habits … Je n’ai pourtant rien bu qui puisse me donner des hallucinations. Je ne comprends rien ! Je pars consulter un médecin et celui-ci me dit que je vais bien. Le lendemain, ma mère me demande comment je me porte. Je lui réponds que je ne me sens pas très bien, même si le médecin a dit le contraire. Elle me demande pour quelle raison je ne vais pas bien. Je lui dis alors que les miroirs changent ma personne, que je me vois rajeunir et que je change de lieux toutes les six minutes à travers eux ! Ma mère rit aux éclats et me dit :

- Ce sont de vieilles photographies que j’ai retrouvées dans le grenier et que j’ai un peu améliorées avec la nouvelle technologie.

C’est à cet instant que je comprends que mes miroirs sont des cadres photos numériques !

Alexandre L. 5^ème D.

Elle est arrivée ce matin. Elle s’appelle Jacqueline, elle est grande, jeune et belle. Cet après-midi, elle a regardé la télévision, il y avait une série policière alors j’ai regardé avec elle. J’ai bien vu que Jacqueline avait peur, alors elle m’a regardé droit dans les yeux, m’a pris dans ses bras et m’a serré très fort. Le film terminé, Jacqueline s’est levée, m’a reposé soigneusement sur le canapé et est monté à l’étage. Le chien Robert est arrivé, m’a pris dans sa gueule, m’a lancé de tous les côtés mais Jacqueline est arrivée, m’a ôté de la gueule de Robert et m’a reposé sur le canapé. Jacqueline est allée se servir un verre de Coca-Cola, a pris un gâteau et s’est mise à côté de moi … Elle a essayé d’attraper la télécommande mais malheureusement, a renversé son verre sur le canapé ! Elle est vite allée chercher une éponge … La tâche est partie, mais pas l’odeur … Dommage pour moi qui n’aime pas le Coca, je n’ai vraiment pas de chance !

Après le nettoyage, Jacqueline s’est allongée dans le canapé et a posé son coude sur moi, comme le font toutes les autres personnes de la maison …

Puisque je suis un coussin … Je ne parle pas et je souffre en silence …

Margot P. 5^ème B.

Fascination.

J’aimerais être comme elle, je l’admire. Pouvoir partir où je veux, quand je veux, faire du sport, courir, sauter, bref, je me dis que cette fille a de la chance.

L’autre jour, par exemple. J’étais là, tranquille et tout à coup, elle est arrivée : elle a mis la musique à fond puis elle a dansé devant moi. On aurait dit qu’elle essayait de me narguer. Mais bon, ça n’a pas marché. Pourtant, dans ma tête, je le sais, je suis jalouse d’elle.

Comme sport, elle pratique de la natation synchronisée. Comme elle nage bien ! Elle danse tout en nageant et c’est très beau.

Et moi, je suis là, j’attends dans mon transat ou dans mon lit, j’attends d’avoir son âge, c'est-à-dire treize ans. Elle, elle peut manger à la fourchette, elle boit dans un verre, et moi, je suis obligée de boire au biberon … C’est ma maman qui m’aide à boire ! De plus, il faut que j’apprenne à marcher avec un trotteur … C’est très embêtant.

Bref, c’est « ma grande sœur à moi », je l’aime et je l’admire. Dans quelques années, je serai comme elle !

Clarisse B. 5^ème D.

Tous les jours, je me promène. C’est très bon pour la santé, mais je ne fais pas cela pour la santé, plutôt par amour ! Oui, tous les jours je la vois, elle est belle, mince et joyeuse. C’est sûr, je l’aime.

Quand je passe devant elle, je veux luire que je l’aime mais les mots restent coincés dans ma bouche. Alors je lui montre que je suis beau, fort et endurant, en espérant qu’elle me dise « Je t’aime. »

Le problème, c’est que j’ai un rival. Lui aussi, il l’aime. Le pire, c’est qu’il est petit, gros, moche et lent. Il passe tout son temps avec elle. Chaque fois que je passe devant elle, elle ne me voit pas et poursuit son chemin avec ce gros lourdaud …

Pourtant, un jour, je suis passé devant elle ; elle s’est arrêtée et moi aussi. Le comble, c’est que mon rival n’était pas là. Nous avons pu parler, parler si longtemps que cela a dégénéré …

Heureusement que l’horloger est venu nous réparer. Il a remis en face la trotteuse, la grande aiguille et la petite aiguille !

Jordan J. 5^ème D.

Aujourd’hui, je suis sorti de ma maman en premier. Dehors, il fait chaud et noir. Je regarde mon thermomètre intégré : waouh ! Il fait 39,2°C. Je jette un coup d’œil autour de moi, des soldats habillés en blanc viennent nous attaquer. Maman Hermès nous défend, nous, les « Peisairs » :

- Les enfants, ici ! Des bonshommes rouges transportent des bulles dans des tuyaux rouges … Suivez-les ! Attention, un tube gris vient de transpercer le tuyau ! Ah ! Il déverse sur nous d’autres soldats ! Oh non !

Ces soldats s’appellent des antiviraux …

Une fois la bataille finie, il ne reste plus que quelques « Peisairs » et ils sont très faibles, ils ne peuvent plus continuer. Dehors, j’entends des voix …

- Maman, mes boutons ont disparu !

- Oui mon chéri, le Zovirax et le Zellitrex ont fait disparaître tes boutons d’herpès.

Maxime B. 5^ème B.

C’était le début de l’après-midi, il était deux heures. J’allai oublier mon rendez-vous ! Mes amis et moi devions nous rejoindre à la plage pour nous faire bronzer et nous baigner dans la mer. J’habite à La Baule, une petite ville très jolie à quatre heures du Mans. Il y a beaucoup de touristes mais aussi pas mal d’habitants car le soleil y est rayonnant ! Ah oui, j’oubliais, je m’appelle Romain, j’ai treize ans et j’adore me baigner. Plus précisément j’aime l’eau. Quand je vais à la plage, je vais toucher le sable et même le corail … J’arrive aussi à respirer sous l’eau …

J’attendais que d’autres personnes viennent se baigner … Les gens jouaient au volley sur le sable. J’aimais aussi regarder le corps des gens, presque nus sur ce sable doux, fin, jaune … Cela était très agréable … Seul le bruit des personnes et des enfants en particulier était affreux : les cris et les éclaboussures, stop ! Arrêtez-moi ça !

Mais … pourquoi y avait-il soudain un drapeau orange ? Je ne vis plus personne se baigner. Peut-être l’eau était-elle empoisonnée ?

Non, suis-je bête, c’est parce qu’il y a de grosses bêtes … comme moi ! Eh oui ! Je suis un requin ! Ah, les personnes ne sont pas sympathiques en ma présence ! Cela veut dire que je ne mangerai pas de chair fraîche et de personnes bien bronzées ou bien dodues alors que j’en ai l’eau à la bouche …

Dommage, ce ne sera pas pour moi, cette fois !

Précillia R.V. 5^ème B.

Je suis dans la savane. Je vois une girafe, pas très belle. Mais un lion s’approche d’elle. J’essaye de fermer les yeux pour que le félin se calme. Le gros chat aperçoit une lionne avec son petit. Il part la rejoindre. La lionne n’a pas l’air d’être d’accord. Elle lui donne un gros coup de patte.

Un éléphant, non, un zèbre broute à côté d’un arbre. Un éléphant regarde la girafe attentivement. Mince, le nez de l’éléphant est trop petit. De petits singes se chamaillent dans l’arbre. Autour du lac glisse un long serpent vert … Il rampe pour aller se cacher dans les roseaux. Deux vautours se posent sur l’arbre pour observer la savane …

Mais, qu’entends-je ?

- Ce n’est que moi, dit maman. Il est beau ton dessin …

Amélie C. 5^ème B. (Crédit Photo : HGillot.)

C’est l’histoire de Choco l’Indien. Il était dans une prison avec des murs sur les cotés, et bien sûr, il avait des compagnons avec lui. Or, cette prison était trop petite et il s’ennuyait. Il voulait s’échapper pour explorer les environs. Il désirait commencer par la forêt … Donc Choco l’Indien attendit le bon moment pour s’enfuir …

Un géant arriva pour leur donner à tous de la nourriture. C’était le bon moment pour Choco. Prenant son élan, il sauta d’un bond et s’échappa ; le géant essaya de le rattraper mais il courait vite ! Choco l’Indien se retrouva au cœur d’herbes immenses et d’arbres gigantesques ! Il partit tout content explorer cette nature qu’il ne connaissait pas.

Tout à coup, tout devint noir, deux yeux luisaient face à lui. Choco l’Indien eut peur … Finalement, n’aurait-il pas mieux fait de rester dans sa prison ?

Il fit demi-tour pour aller retrouver « son géant ». Celui-ci fut tout excité de retrouver son cochon d’Inde !

Et pour tout vous dire, le Géant, c’était moi !

Enola L. C. 5^ème B. (Crédit Photo : Hervé Thouroude.)

Moi, je travaille très dur. Je suis tout le temps frappé, tout le monde me donne des coups de pieds, alors je suis le plus souvent à terre.

Je suis ballotté dans tous les sens, de gauche à droite. Quand je rentre dans un filet, tout le monde crie.

Les autres sont payés cher, moi, je ne touche pas même un centime. J’ai des frères et des sœurs, mais je ne peux pas avoir d’enfants. Entre collègues, on ne se parle jamais.

Au début, quand je commence à travailler, j’entends un bruit strident et tout le monde commence à me violenter alors que je suis une belle petite bouille ronde et que je ne sais même pas marcher. J’ai beaucoup de taches de naissance toutes noires sur la peau …