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Les mots comme des fleurs II ...
10 avril 2010

Bonnes rédactions 5èmes.

Notre monde, vu par les yeux de "bons sauvages" ...

afrique3

Hallo, mes frères,

Je viens d’atterrir dans un autre « monde », très différent du nôtre. Leurs habitations sont toutes dures et très souvent grises. Mes yeux sont agressés par des rayons de soleil sur le côté d’une grande allée sur laquelle roulent des charrettes particulières. Elles ne sont pas tirées par des animaux et sont toutes différentes les unes des autres.

Je vais maintenant vous parler des habitants qui sont vêtus de matières fort différentes et colorées. Ils mangent assez souvent et échangent leu nourritures contre des feuilles tatoués. En entrant dans leur tente j’ai découvert leur mode de vie mais avant j’ai dû utiliser un rectangle en fer qui monte et qui descend.

Chez eux, une boite avec des images est posée sur un bloc de bois. Pour vérifier que ce n’était pas dangereux j’ai lancé mon caillou. J’ai fait une grande fissure mais la boîte n’a pas réagi, elle n’a pas eu mal.

Dans une petite pièce est disposée une espèce de chaise avec un trou dedans ; j’ai mis mon pied pour le laver et ai bu pour me rafraîchir.

Après toutes ces découvertes, je me suis reposé à côté d’un animal petit et poilu, posé sur un panier tout mou, pour me réchauffer. Des petits objets inconnus dont les petits d’hommes raffolent ! Je ne sais pas à quoi ils servent mais je le découvrirai …

Je vais vous réécrire bientôt.

Au revoir pour de nouvelles aventures … (Charlotte B. 5ème B.)

Moi, grand chef Grahinoa, découvre un village particulier. Ici, il pleut souvent mais pas autant que chez nous, en Amazonie. Au-dessus de nous, des « cui-cui » gigantesques en fer volent. Il n’y a pas beaucoup de végétation mais de grandes cabanes en paille extrêmement dures qui s’élèvent au dessus de nos têtes. Comment font-ils pour monter tout en haut ? Je suis allé voir et une sorte de cage à oiseaux transportent les villageois au sommet. J’ai mangé un animal poilu qu’une dame promenait avec un fil à la gorge. La dame m’a asséné de coups avec son bâton. Je n’ai pas compris pourquoi elle m’a frappé. J’ai failli me faire écraser par une boîte qui crachait de la fumée et qui avançait plus vite que le guépard qui chasse la gazelle.

Il n’y a pas que l’environnement qui est étrange, les habitants aussi. Ils parlent dans des boîtes et quelqu’un leur répond. Les villageois sont tous énormément vêtus. Pourquoi sont-ils ébahis en me voyant ? Un garçon m’a parlé en utilisant une langue incompréhensible.

J’ai très faim… Où trouver de la nourriture sans me faire taper dessus ? Je suis allé dans une cabane… Ils n’ont pas besoin d’aller chercher l’eau dans le ruisseau, ils l’ont à volonté. Ils ouvrent une cage dans laquelle ou y trouve des aliments et où il fait plus froid que dehors.

Je me pose pas mal de questions mais celle qui me hante la plus précisément est : pourquoi suis-je aussi différent d’eux ? (Camille M. 5ème B.) 

Aujourd'hui, il fait très noir. Ne vous inquiétez pas, je suis bien au Mans. On voit des charrettes qui roulent sans les boeufs, de nombreux points qui brillent, et de grands morceaux de tissus bloqués derrière d’épaisses parois où l'on peut pourtant voir à travers. Par moment, une sorte de longue chenille roulante passe. Elle est de couleur marron. Leurs cabanes ne sont pas comme les nôtres. Elles ne sont pas en bois, mais leur taille est plus grande. Maintenant, il fait plus clair. J'entends des bruits de fer. Je sens des odeurs très désagréables comme celle de la mort. De plus, elle fait mal aux yeux.

Les gens sont très nombreux. Ils ont tous dans leurs mains un boîtier. Le plus bizarre, c'est qu'ils parlent dedans! J'ai suivi quelqu'un pendant un long moment. Il portait de nombreux tissus sur son corps. Il entra dans une cabane et alla voir une dame et lui montra ses dents. Elle mit des bâtons de fer à l'intérieur de sa bouche. Après, il est allé dans un endroit où il a demandé un bout de viande entre deux bouts de pain. Ensuite, il est allé dans une pièce où un monsieur lui a rétréci les cheveux. Il lui a donné des bouts de papiers. Il s'est rendu dans une pièce à côté où il s'est allongé sur une table. On entendait un doux son. Une dame, lui a fait des massages.

Pour ma part, je suis entré dans la chenille et en suis ressorti vivant. Ouf !

Les amis, je vous le dis tout de suite, je suis pressé de rentrer car leur monde me fait peur. Il est trop compliqué.

Heureusement que je rentre tout à l'heure, ils m'auraient tué avec leur façon de se laver et de manger.
                  

À bientôt, je reviens en oiseau volant !
                                                                        Réglisse. (Marine LR. 5ème B.)

Chers compagnons,

Je viens d'arriver dans un pays aux coutumes et aux paysages très étranges.

J'ai été surpris par le manque de verdure ! Cet endroit est fait de matière grise aussi dure que la roche. Les hommes d'ici semblent habiter dans d'immenses rectangles. Ils se déplacent avec des sortes de charrettes de formes amusantes, chacune de couleur différente. Celles-ci se déplacent plus vite que l'autruche de chez nous. Au crépuscule, de grandes tiges éclairent les chemins. Ce n'est pas le soleil, ni le feu, je ne saurais vous expliquer cela. J'ai longuement observé ces boules lumineuses et j'ai ai été ébloui.
Les hommes, quant à eux, sont vêtus avec de drôles de draps qui les entourent et qui laissent dépasser leurs mains et leurs visages.
Ils enferment leurs pieds dans des boîtes de différentes formes, serrées, pour la plupart, avec une petite corde fine et légère.
Ils ont les cheveux coupés, chacun, différemment.
J'ai entendu une musique qui sortait du vêtement d'un homme, il a pris un objet, l'a collé contre son oreille et lui a parlé. Etait-il fou ?

Les hommes me regardent comme un enfant qui vient de naître, ils sourient, j'ai l'impression qu'ils se moquent de moi. J'ai observé comment les hommes faisaient pour envoyer des papiers.
Je vais donc enfermer ce papier dans un autre, lécher un minuscule papier rouge et le poser sur l'autre puis mettre le tout dans une grande boîte jaune.

Je vous conseille de venir un jour visiter cet étrange monde.
A bientôt
Youkalala. (Léa B. 5ème B.)

images

Autre sujet : un navigateur de la Renaissance écrivant à son protecteur, afin de lui faire part d'une découverte : fruit, fleur, animal ou mets extraordinaires ... Le devoir qui suit est de Lucile V. 5ème D.

Cher protecteur,

L’île de Sachotys est sublime ! On dirait un paradis, mais sur terre. Située au beau milieu de l’Océan Indien, cette île embaume les fleurs, les fruits et la mer. C’est sûrement le bruit des mouettes qui accompagne celui du bruissement des feuilles de la forêt centrale. Au loin, je parviens à distinguer une montagne à la taille exubérante, d’où s’envolent des milliers de volatiles de toutes espèces. Un fleuve d’eau douce sépare l’île en deux parties : l’une étant plus grande que l’autre, elles sembleraient presque identiques si l’on oublie les montagnes et le sable des plages. Des fleurs embellissent les abord de la forêt et, la nuit, la lune est pleine et brille de mille éclats. Des poissons ressemblant à des tortues que l’on voit dans nos régions habituelles et rapides comme des gazelles, se déplacent tout au bord de l’eau. Des cochons, grands comme des chevaux, m’épient derrière les cocotiers de Sachotys.

Dans le sable, j’ai trouvé des sortes de poissons sans vie dans des cocons. Bien sûr, j’ai essayé de griller ces cocons avec un feu et ils ont explosé immédiatement au contact de la chaleur. Ensuite, j’ai essayé de les mettre au contact de l’eau, et tel un papillon, le poisson a ouvert sa protection du dessus de façon à faire des nageoires et a plongé dans l’eau comme un dauphin ! Son cri est aigu et est de plus en plus intense. La consistance du cocon est rugueuse mais s’ouvre avec une rapidité incroyable ! J’ai ensuite essayé de découvrir leur intelligence en les testant, en vain. Ils n’ont sans doute pas de matière grise comme nos chiens de chasse. J’ai donc réfléchi à un nom pour cette nouvelle espèce : « carpe grise », car cet animal est plat comme une carpe, et il faudrait se souvenir qu’il n’est pas intelligent ! Mais je suis sûr d’une chose, c’est que ce poisson a un goût délicieux quand il n’est pas brûlé et un seul suffit pour être rassasié ! Les français vont adorer ce poisson sans arêtes et au goût exotique. Il y en a ici à foison, enfouis dans le sable brun de la plage. Et on pourrait gagner beaucoup d’argent grâce à cette découverte !

Lucilus de la Vernus,

Lettre à Marionus Mercenus.

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